Eté 1993,banlieue londonienne ... ma "girlfriend" près de moi et mes parents qui fulminent de me voir jouer les prolongations chez les sujets de sa majestée.
Nous vivons d'Amour et de Guiness fraiche ... des longues soirées les yeux dans les yeux,les siens sombres et magnifiques,les miens grands ouverts à l'admirer. Deux amants bercés par le son de cet étrange juke box vidéo.
Gagner quelques pounds au bras de fer contre des concurrents imbibés de stout ... des pièces magiques,celles qui nous offrent un entètant FRIDAY I'M IN LOVE.
Ambiance carnaval dans le CLOCK HOUSE, un clip qui passe en boucle au grand désarroi du patron presque tenté d'en découdre avec les impertinantes grenouilles.
Nevermind the bollocks ... nos bouches ravies au son de la corne qui annonce la venue d'une bande de joyeux drilles.
Les images de Tim Pope s'entrechoquent et nos lèvres vont de concert dans ce grand capharnaum.
Seuls au centre de Tout ! Emportés par les stromboscopiques éclairs d'un créateur inspiré.
Caroline s'imagine tel l'ami Simon en belle mariée ... moi ? tout simplement à trinquer avec lui et les autres une bonne pinte de lager !
Délirante et radieuse insouciance de le jeunesse.
We don't care that monday's blue (...)
Chanson simpliste quasi enfantine ... justement nous sommes des enfants,trop ingénus pour comprendre que cet instant n'est qu'un passager clandestin de nos vies.
Un matin d'octobre,les années sont passées,les notes se sont éteintes au CLOCK HOUSE.
Et depuis cette triste journée,les vendredi n'ont plus la mème saveur.
Depuis cette matinée d'automne,la jovialité naive de ce morceau embrume mes petits yeux rougis par des émotions lointaines mais ineffaçables.
" notre été si loin s'en est allé
ressortir de cet écrin des moments d'éternité"