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 Pornography - le remaster

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MessageSujet: Re: Pornography - le remaster   Pornography - le remaster - Page 2 EmptyMer 25 Mai 2005 - 13:28

Je l'aiiiiiiiiiiii enfinnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn !!!!
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looking-glass-girl
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MessageSujet: Re: Pornography - le remaster   Pornography - le remaster - Page 2 EmptyMer 25 Mai 2005 - 14:31

Alors? T'en pense quoi? Demise, Temptation.....? Very Happy Very Happy
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Kotyk
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MessageSujet: Re: Pornography - le remaster   Pornography - le remaster - Page 2 EmptyMer 25 Mai 2005 - 17:48

Je suis tout à fait d'accord avec toi, LGG, Temptation est un morceau qu'on pourrait écouter en boucle des heures, c'est d'ailleurs ce que je fais ! Je bloque complètement dessus en ce moment, ça tourne à l'obsession, comme souvent avec une nouveauté curiste. La dernière fois, c'était Winter et le home demo de 10 : 15, et avant, Lost.

J'aime moins Temptation 2, le style est un peu différent, les aouh, les paroles approximatives de Robert ; c'est beaucoup moins percutant, je trouve...

Demise, maintenant, j'aime beaucoup aussi. Et pareil, Airlock, j'aime bien, c'est intéressant, surprenant, mais je pourrais pas écouter ça en boucle...

Ce remaster, je l'aime surtout pour Demise, Temptation et à la rigueur The Hanging Garden ; perso, je trouve quand même la version finale plus réussie, plus aboutie surtout.

Enfin, dans l'ensemble, je continue de préférer le remaster de Faith. Tu nous en parles, LGG ? wink
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MessageSujet: Re: Pornography - le remaster   Pornography - le remaster - Page 2 EmptyMer 25 Mai 2005 - 21:08

Oui, il faut que je tape mes mini chroniques sur l'ordi du haut, que je les passe sur disquette et que je les redescende sur l'ordi du bas. Embarassed je suis une grosse feignasse! je sais... cool
J'ai commencé par Porno parce que c'est mon préféré, mais bon, j'adore Faith aussi, et puis la qualité des live de 17s.... euh non ça je le garde pour le topic adéquat. cool
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imagho
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MessageSujet: Re: Pornography - le remaster   Pornography - le remaster - Page 2 EmptySam 4 Juin 2005 - 0:32

Une traduction du livret du remaster de Pornography :

Avec leur troisième album, Faith, The Cure avait instauré de nouvelles frontières dans le domaine de l’expression du trouble émotionnel et de la détresse spirituelle. Pornography les verrait aller encore plus loin.

En décembre 1981, Smith se retira, seul tout d’abord, dans les studios Rhino, dans le Surrey, et fit les démos d’une douzaine de chansons qui seraient le point de départ de Pornography.

Malgré le fait qu’il avait noué de bonnes relations de travail avec Mike Hedges, qui avait participé à la réalisation des trois premiers albums de Cure en tant qu’ingénieur et co-producteur, Smith ressentait maintenant le besoin d’un changement. « Je voulais avoir quelqu’un d’un âge proche du nôtre et j’ai choisi de travailler avec Phil Thornalley principalement en raison de son travail d’ingénieur avec les Psychedelic Furs, et en particulier pour le merveilleux son de batterie sur Talk Talk Talk. »

Aussi bien que de co-producteur, Smith décida de changer de cadre, abandonnant les studios Morgan, second chez-soi de The Cure, pour les studios RAK, situés dans le quartier de Saint John’s Wood, à Londres. « On s’y sentait bien », se souvient-il. « Trois studios différents, hébergés dans un vieux bâtiment avec de grandes fenêtres et des plafonds vraiment hauts. La régie du studio 1 donnait sur la rue. C’était un peu plus cool que les studios Morgan. Vous aviez l’impression que vous pouviez tomber par terre sans avoir à vous inquiéter que quelqu’un vienne vous en balayer ».

Quand le travail commença, en janvier 1982, les chances de tomber par terre étaient vraiment nombreuses puisque le groupe ne contrôlait presque plus sa consommation de drogues. « Nous avons modelé le studio à l’image de notre propre monde nocturne et étrange. Chaque nuit nous y rapportions encore un peu plus de nos « trouvailles »…C’était assez bizarre. Nous avons commencé à bâtir des pièces à partir de cannettes, de boîtes, de journaux et de serviettes… L’endroit est devenu très étrange ! »

Cependant, à l’intérieur du groupe les relations personnelles devenaient tendues et cela n’arrangea rien que « lorsque nous sommes entrés dans les studios RAK, je n’ai pas pu retrouver les démos des studios Rhino, ce qui fit que nous n’avions rien à quoi nous référer. J’expliquais juste aux autres ce que je voulais, au fur et à mesure. C’était plutôt chaotique ».

Pourtant, au milieu de la folie, il y avait quelque chose qui ressemblait à une méthode parce que « c’était la première fois que je sentais que nous en savions assez pour vraiment tout contrôler. Pour les trois albums précédents, Hedges avait été le régulateur, mais cette fois nous étions livrés à nous-mêmes ».

Néanmoins, l’élément nouveau de la donne était Phil Thornalley. N’ayant jamais travaillé avec The Cure auparavant, il ne savait pas à quoi s’attendre et s’est trouvé plongé dans un univers où les règles normales d’un enregistrement en studio semblaient ne plus avoir cours. « Phil a eu fort à faire avec nous, se souvient Smith. Il avait des idées de ce à quoi ressemblait notre musique mais ce que je recherchais ne ressemblait pas vraiment à quoi que ce soit que nous ayons fait avant. Je me souviens d’une dispute particulièrement longue au sujet d’un son de guitare qu’il n’aimait pas. Il pensait que c’était horrible…et il ne pouvait pas comprendre qu’il s’agissait de quelque chose de bon ! »

Si l’on s’en tenait aux critères habituels, Thornalley avait entièrement raison. Ce qu’il n’avait pas compris, c’est que l’intention de Smith était de créer une musique vraiment inquiétante, dérangeante. « Je voulais faire l’album ultime qui enverrait tout balader, explique Smith, après cela The Cure pourrait arrêter". Et pour y parvenir, les horribles sons de guitare seraient essentiels. « Phil essayait de le rendre trop joli… Je voulais qu’il soit quasiment insupportable. J’avais besoin que cet album soit comme notre déclaration solennelle et, durant le temps de sa conception, je ne faisais pas plus que cela attention à quoi ou qui que ce soit d’autre dans le monde. »

Les sessions du studio RAK se terminèrent en avril, et dès la première phrase du premier morceau, One Hundred Years, le caractère viscéralement agressif de la musique était incontestable. « It doesn’t matter if we all die », entonne Smith au début d’une chanson violente, d’un lyrisme insondable et d’où jaillissent délibérément des juxtapositions troublantes : on y passe de porcs abattus à une petite fille aux cheveux noirs puis à une tête qui explose. « La première phrase de l’album, dit-il, pose assurément un cadre. C’est un nihilisme total…et pourtant le disque s’achève sur le désir d’un secours. Je voulais tout et rien ; j’étais complètement désorienté. »

A divers degrés, les autres chansons offrent le terrifiant autoportrait d’un psychopathe au dysfonctionnement d’aliéné. Cependant, dans leur ensemble, les textes de Pornography refusent de se prêter à l’analyse raisonnée de la critique traditionnelle, agissant avant tout comme des flux d’images obliques mais puissantes. Des vers comme : « Too many secrets / Please make it good tonight… / But the same image haunts me / In sequence / In despair of time / I will never be clean again… » (issus de The Figurehead) défient toute analyse logique mais, néanmoins, excitent l’imagination, tirant ensemble les fils du mysticisme, de la psychologie, du cinéma, de la littérature et de la science.

Comme tous les albums de Cure jusque-là, Pornography fait mieux que son prédécesseur en entrant dans le classement anglais, le 15 mai 1982, à la huitième place, point culminant de l’album et premier « Top Ten » pour Cure. Tout se passait comme si, quoi qu’ils fassent et peu importe la difficulté d’accès de l’album qu’ils proposaient au public, ils seraient de toute façon récompensés par un succès toujours plus grand.

Les critiques musicaux, une nouvelles fois, ne purent tomber d’accord sur ses mérites. Davis Quantick, du NME, n’avait pas tout à fait tort en évoquant « Phil Spector en enfer », mais, pour Dave McCullogh, du Sounds, c’était juste « désertique au niveau du sens. »

« Les critiques étaient assez partagées, reconnaît Smith, et il n’y eut pas tant de gens que cela pour venir aux concerts, mais je sentais que nous avions enfin réalisé un grand disque. »

Malgré le sentiment de satisfaction personnelle de Smith, la tournée promouvant Pornography allait mettre Cure sur les rotules. Les deux autres membres du groupe éprouvèrent de plus en plus le sentiment d’être sous-estimés et isolés, et ils se virent conduits de concerts en concerts par une équipe de techniciens qui rendit les choses encore pires. « Il y avait des personnes très agressives dans notre équipe à cette époque », se souvient Smith. « Intelligentes mais fêlées. Les concerts eux-mêmes dégénéraient souvent de façon très hostile, ce qui n’était guère surprenant avec la projection du film Airlock pour donner le ton en ouverture. »

Ils voyagèrent à travers l’Europe dans une étouffante atmosphère de frustration et de colère, leur manque de communication se manifestant par les jaillissements d’une violence sporadique qui atteignit son sommet lorsque Smith et le bassiste Simon Gallup en vinrent une dernière fois aux poings, à Strasbourg, après quoi ils jetèrent l’éponge tous les deux et rentrèrent directement chez eux, sans se préoccuper du fait que de nombreux concerts étaient encore programmés.

Seule l’intervention du père de Smith réussit à forcer celui-ci à admettre que, si des gens avaient versé de l’argent, le groupe avait le devoir de finir la tournée. Le trio, conformément à ses obligations, se reforma et alla, tant bien que mal, jusqu’au bout de la tournée, le 11 juin à Bruxelles.

Là, dans un dernier élan, ils jouèrent un concert bizarre, en partie improvisé, et qui se termina dans un larsen hurlant et anarchique, avec Smith à la batterie, Tolhurst à la basse, Gallup à la guitare et un roadie au chant. « A la fin du concert, Simon et moi nous sommes dits adieu du bout des lèvres et nous ne nous sommes pas reparlés pendant dix-huit mois », soupire Robert.

The Cure venait de vivre son heure la plus sombre et aucune lumière n’était en vue.


Johnny Black


Comme pour les autres traductions, les passages qui m'ont posé le plus de problèmes sont en italiques (ils ont été nombreux sur cette traduction). N'hésitez pas à me faire part de vos améliorations.
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imagho
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MessageSujet: Re: Pornography - le remaster   Pornography - le remaster - Page 2 EmptySam 4 Juin 2005 - 0:40

On dirait bien que la projection d'Airlock en rendait fous.
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Kotyk
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MessageSujet: Re: Pornography - le remaster   Pornography - le remaster - Page 2 EmptySam 4 Juin 2005 - 8:20

Oui, et il n'y avait pas que la projection d'Airlock, d'ailleurs... Quelle époque de fous, quand même ! shocked
Merci Imagho pour cette trad, elle rend bien l'atmosphère de l'époque, je trouve. Very Happy Je me demande si j'aurais aimé vivre ça ; pas sûr que j'aie la capacité d'endurer une telle ambiance ! A mon avis, 23 ans après, Robert, Simon et Lol doivent encore avoir quelques séquelles d'une telle aventure...
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MessageSujet: Re: Pornography - le remaster   Pornography - le remaster - Page 2 EmptySam 4 Juin 2005 - 11:22

oui, bah y'a qu'a regarder robert shocked
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