4 : 13 Dream - reviews

Je crée un topic pour recenser les reviews de 4 : 13 Dream (Imagho, on attend la tienne ) en commençant modestement par la mienne, bien sûr...

L’œuvre de Cure est si riche qu’elle en devient parfois encombrante. Comment assumer la paternité d’un joyau intemporel comme Pornography alors que tous, fans et observateurs, vous font comprendre que jamais, plus jamais, vous n’atteindrez de tels sommets ? Pourtant Pornography est perçu comme un album de rage juvénile réalisé par trois jeunes révoltés, et il n’est plus vraiment question que Cure retrouve un jour des chemins aussi tortueux. Plus personne n’y croit, et plus personne ne l’espère : le temps a passé, l’âge des auteurs, l’époque ne sont plus les mêmes. La dette est soldée.

Mais il y a un autre boulet dans la discographie de Cure, et celui-ci semble d’autant plus difficile à traîner que, par la suite, rien ne fut vraiment à la hauteur : Disintegration. Pierre angulaire des années 80, ce qui devait être leur ultime chant du cygne (Robert lui-même en semblait convaincu) restera finalement comme le dernier album monumental de Cure. Les fans vont bien devoir s’y faire : depuis deux décennies, beaucoup courent encore après la suite de ce chef d’œuvre absolu, ultime orgie dont on aimerait se voir resservir les mêmes plats. 4 : 13 Dream met enfin les choses au point avec aplomb : il n’y aura jamais de Disintegration bis. Surtout, c’est là la nouveauté, beaucoup vont enfin pouvoir se dire : tant mieux ! Cure a mis vingt ans à tenter d’en inventer la suite, explorant à chaque fois des directions différentes mais jamais bien assumées : un bouillonnement de guitares noisy cache-misère (Wish), un carrousel foutraque et bancal dépourvu d’inspiration (Wild Mood Swings), un honorable regard nostalgique dans le rétroviseur où Cure gagnait en maturité ce qu’il perdait en supplément d’âme (Bloodflowers) et enfin un mélange de lourdeur bruitiste, de légèreté ennuyeuse et de banalités poids-moyen (The Cure). De quoi faire dire à certains fans frustrés et impatients : « Y en a un peu marre qu’il n’y ait que la première chanson qui soit bonne, sur leurs albums ! »

D’ailleurs, j’ai eu l’occasion de lire à propos de Underneath The Stars qu’elle est la meilleure chanson d’intro depuis Plainsong, qu’elle est la meilleure chanson de l’album, ou encore qu’elle est la meilleure chanson de Cure de la décennie 2000. Que du classique, pourtant, dans la droite lignée des bonnes chansons tristes-mais-pas-trop de Cure, sans doute digne de figurer en bonne place sur Bloodflowers, mais pas plus, tout de même ! Quant aux chansons d’ouverture, réécoutez justement Out of This World, Lost, ou même Want et dites-moi si elles ne sont pas autrement plus équilibristes et abouties. Pour moi, Underneath The Stars, malgré ses qualités, ne soutient pas la comparaison. Plus réjouissante a été l’écoute de The Only One, chanson que j’avais trouvée horriblement fade et confuse lors du 4 Tour. Sur l’album, elle est particulièrement revigorante, une très bonne chanson pop qui donne la pêche. Néanmoins, c’est dans ces deux premières chansons que réside la petite faiblesse de 4 : 13 Dream : cette indéfectible inquiétude, à l’écoute des deux premiers morceaux, de se voir infliger un album 100% réchauffé dans les vieux pots, si usés qu’on n’y fait définitivement plus les meilleures soupes…

Après quelques spasmes machinaux (l’habitude, l’habitude…) et quelques bâillements, on se dit donc qu’on est parti pour une heure aussi ennuyeuse et convenue qu’une réunion de conseil d’administration. Erreur ! 4 : 13 Dream, on s’en aperçoit très vite, ne prend véritablement son envol qu’après ces deux premiers morceaux, mais il sera souvent somptueux, alternant de très beaux vols en apesanteur (Sirensong, comme si Jupiter, cette fois, ne s’était pas crashé), des pointes de vitesse supersoniques (It’s Over, où Robert se montre volubile et hargneux comme rarement) ou d'audacieux loopings vocaux (This. Here And Now. With You) et guitaristiques (The Real Snow White, Switch).

Ce qui frappe rapidement avec 4 : 13 Dream, même si cela peut sembler paradoxal (mon avis est ici à contre-courant de nombreuses opinions), c’est son dépouillement. Certes pas minimalistes, les morceaux ont cependant perdu cette vieille et pénible habitude d’empiler des strates de lourdes guitares au kilomètre (de From The Edge à The Promise, en passant par 39, Cut et Club America) : ils ont retrouvé une grâce et une fluidité qui remettent au premier plan des mélodies superbement troussées. La voix de Robert est également très présente, mais jamais encombrante comme sur The Cure.

Cure s’assume donc enfin comme un grand groupe pop et mélodique, ce qu’il n’avait plus fait à grande échelle depuis Kiss me. Inutile de chercher les longues plages nostalgiques, contemplatives ou dépressives : passé Underneath The Stars, il n’y en aura aucune. Tant pis si cela frustre ceux qui ne voient en Cure que noirceur et abîmes sans fond. 4 : 13 Dream prend définitivement, et avec crédibilité, le contre-pied de cette vision réductrice, mais surtout, il a l’audace de renouer avec deux atouts majeurs qui ont fait la grandeur de Cure : le sens de la mélodie, d’une part, le mystère et la beauté des paroles, d’autre part. Ainsi, The Hungry Ghost prolonge ce que Maybe Someday ou Before Three avaient démarré : une refondation de l’édifice sur une base mid-tempo, guitares chaudes et accrocheuses en avant. Elle a de plus le bon goût de présenter des paroles relativement originales où Robert se livre à une satire sociale (la critique du matérialisme des sociétés modernes) avec infiniment plus de subtilité et de réussite que sur le terrible Us Or Them, où il semblait découvrir que la guerre, c’est mal… Dans une lignée proche, on trouve aussi The Perfect Boy, mélodie prenante en diable, chant et ligne de basse superbes, paroles tendant également, sur la fin, vers une certaine critique, mais sur une trame plus romantique. Un bien joli single.

L’évocation des singles ne peut pas non plus faire l’impasse sur cet étrange Freakshow, que Robert considère avec raison comme le morceau le plus bizarre de l’album. Chanson absolument décalée, flirtant même avec une certaine débilité mentale, son ambiance me rappelle The 13th ou certaines vieilles B-sides azimutées : A Man Inside My Mouth, A Japanese Dream ou même Throw Your Foot. J’aime aussi quand Cure assume son originalité de groupe qui hallucine sur autre chose que des éléphants roses, des colliers de fleurs ou des monstres suceurs de sang…

J’ai gardé mes deux meilleures pour la fin. The Reasons Why d’abord. Sur une mélodie de basse 6-cordes doucement nostalgique, Robert évoque le suicide d’un ami avec une sensibilité qui me remue au plus profond, moi qui pourtant n’ai pas connu de suicide dans mon entourage proche. « If you promise not to sing about the reasons why… », c’est la voix de cet ami qui s’exprime, c’est simple et beau, c’est terriblement touchant.

The Scream, enfin, réussit facilement à me convaincre que, même si j’adhère à l’orientation pop de 4 : 13 Dream, je resterai toujours le fan épris de moments épiques et sombres comme seul Cure sait les créer. Avec cette chanson absolument monstrueuse, Robert réalise l’improbable synthèse entre Lost et Forever, et lâche enfin en studio l’énorme cri du Prayers For Rain live. A glacer le sang ! D’autant que la fin, tous instruments dehors, est totalement apocalyptique, mais sans jamais céder à la confusion mélodique.

Après une cinquantaine de minutes, It’s Over nous recrache un peu brutalement dans notre fauteuil. Sonné ! Sonné par ce final dantesque. Sonné par cette profusion de mélodies et de sons qu’on n’a pas fini de découvrir, de démonter et de remonter. Sonné surtout parce que 4 : 13 Dream est enfin l’album qui comble presque toutes les (mes ?) attentes si longtemps contrariées. Et s’il fallait – pour la dernière fois, on l’espère – se prêter au jeu des « depuis », je me risquerais à affirmer que cet album est le meilleur album pop de Cure depuis The Head On The Door, mais surtout qu’il est le meilleur album de Cure depuis Disintegration, et de loin.

HUMM, Humm!... que dire... tout d'abord bravo Kotyk pour ce post...! Mais The Cure parait tellement compliqué pour certains que cela me laisse.. sans voix, perplexe.. enfin j'ai du mal a m'y retrouver, a trouver une analogie avec moi, en tant que fan..!... on a souvent tendance a se transformer en critique pour justifier sa position de fan indefectible.. et cet amalgame me derange quelque peu..
J'adore cet album, comme j'ai adoré tous les album depuis Disintegration (année ou j'ai été mordu!!).. j'adore, je suis un fan, j'aime ce que Cure me propose, mais lucide..j'adore Cure pour la Musique, l'etat d'esprit, l'histoire, Robert, sa personnalité et celle des membres du groupes.. tout cela forme un tout et, comme la plupart d'entre nous, correspond a chaques instants de ma vie...
J'aime, oui, mais il est vrai que le temps passant, certains album reste plus que d'autre dans ma memoire...plus la meme epoque, plus la meme situation personnelle, plus la meme année, plus la meme mobylette..
Enfin, c'est alors que, me rememorant les enseignements de mon vieux Maître Yoda, en critique objectif et impartial je me transforme...
Pour ma part, tous les albums de Cure sont differents, c'est ce que j'en vois de l'exterieur.. il est clair que le (les?) auteurs ont grandi evolués etc... et qu'un Pornography ou un Faith ou autre Disintegration ne reverront jamais le jour....ET TANT MIEUX!! Cela n'a t il toujours pas été la volonté ne notre bon vieux Robert de se renouveler (avec plus ou moins de reussite.. je dit cela pour les sceptiques..)... The head On The Door serait sorti cette année, il se serait fait descendre en etant trop POP??!?? Robert n'est pas jean Michel Jarre, il aurait pu nous ressortir Faith 4 et assurer de satisfaire tous les fans Nostalgiques....mais non, il change a chaque album, de forme (la musique.. quoique lui aussi, physiquement), de line up, de guitare, de lipstick.. tous ces album ont une couleur et une ambiance differente.. certe, ceal reste du Cure.. mais pas ( a mon sens) un eternel re-sucage de ses angoisse et riffs originels..
Je ne ferais pas l'analyse de chaque chansons de l'album, la flemme et.....je l'aime pour son unité, son ambiance du debut a la fin, cela se tient, POUR LE RETOUR DE PORL, parce que cela change vraiment la donne, pour comment dire, s'il y a des DJ (des vrai, des creatifs.. pas des mecs qui savent que mixer, ca ma fille sait le faire aussi) parmi vous... pour l'"enchainement" des morceaux, je trouve que Robert a toujours été fort pour cela... l'equilibre et la prigression des morceaux est excellent (avec le final en guitares explosives)... voila.. seul The Hungry Ghost me pose un probleme.. la musique et le chant me plaise.. mais les paroles.... ... Cure n'est pas U Deux (U2.. groupe de mer... euh que je n'appreci guere).. et les problemes de société franchement... j'adore Robert parce qu'il les a toujours evité.....
Enfin voila pour le moment.. j'ai tellement de choses a dire que pour la peine je fais une pause.....

Moi je suis d'accord avec le retour à la Mélodie

et je pense que Porl y est pour beaucoup.
(A propos d'ailleurs, sur Sirensong il joue sur une "guitare hawaïenne".)

C'est vrai que c'est l'album le plus axé pop depuis THOTD
c'est aussi parce que les autres morceaux arrivent sur l'album suivant.

Enfin, moi j'aurais mis The Reasons Why en single.


En tout cas, étant réellement fan depuis Bloodflowers
j'ai attendu 4ans pour

"The Cure".

Autant dire que j'ai été complètement TRAUMATISé !!
J'ai suivi pour cela une Lourde Psychanalyse avec 3 psychiatres
Quand les médecins ont entendu l'album "The Cure" ils ont
tout de suite compris et mon bourré de Médocs
pour que je puisse l'écouter en boucle sans avoir d'attaque.
Et je leur suis vraiment reconnaissant
car c'est grâce à eux que j'ai encore pu attendre 4 années de plus.

Pour moi ce nouvel album (et le suivant) comble une attente de 8ans
qui couvre toute ma période de "Fanatisme". (Le"Fanatismus" comme dit mon 2e psy)

D'accord pour The Reasons Why en single...

Le Chien, MDR ! T'es à bloc, toi !

LeChienNoir a écrit:

(A propos d'ailleurs, sur Sirensong il joue sur une "guitare hawaïenne".)

Oui, de même que sur Out Of This World, par exemple.

Une petite réaction à chaud pour te remercier pour cette review que j'ai pris beaucoup de plaisir à lire, aussi bien pour le contenu (très riche) que pour la forme. Elle mérite vraiment plus d'attention que celle que je peux lui accorder maintenant, je l'imprime afin de pouvoir la lire tranquillement chez moi et j'essaie de te faire une "réponse" assez vite.

Merci encore.

Kotyk, ce que j'aime bien dans ta review c'est notamment ta manière de prendre du recul pour parler de la façon dont Cure est perçu, que cela soit par les journalistes ou par les fans, toi compris.

Je commence avec Underneath the Stars qui, en attendant mieux, ressemble en ce moment à un morceau symbole. C’est vrai qu’on peut la relier à des choses du passé (Plainsong ou Bloodflowers, par exemple) mais il y a le sentiment qu’à la manière de Going Nowhere elle ouvre vers autre chose. Je ne sais pas encore très bien quoi et c’est tant mieux. Je pense que les carillons de Plainsong ne sont qu’un point de départ et ceux qui s’y sont arrêtés (je pense à la chronique de Libé) ont perdu l’occasion de faire un beau voyage.
Cette chanson est un peu à la croisée des chemins de ceux, nombreux, qui espéraient (et espèrent encore) une suite de Disintegration et de ceux qui, comme toi et moins nombreux probablement, attendaient un adieu à cet album (du coup, les carillons de Underneath de Stars prennent un tout autre sens, à l’opposé de celui que lui donne Libé). La grande réussite de 4 : 13 Dream c’est de parvenir, malgré sa grande diversité, à conserver une cohérence tout aussi grande. Bloodflowers, dernier album homogène de Cure, pouvait être vu comme une réplique (comme on parle de réplique pour les tremblements de terre) de Disintegration, ce qui n’est pas du tout le cas de 4 : 13 Dream. Underneath the Stars et Out of this World partiraient du même point mais dans des directions diamétralement opposées.

Ce qui ma plaît beaucoup à moi aussi dans ce nouvel album c’est ce que tu appelles sa « fluidité ». C'est-à-dire, me semble-t-il, la façon avec laquelle tous les morceaux donnent le sentiment de savoir où ils vont et cela quel que soit le chaos qui pourrait les entourer. C’est probablement lié aussi au fait que, poursuivant ce qui s’était passé avec The Cure, les chansons gagnent encore en concision. Moi aussi, lorsque je cède à mes réflexes de fan qui ne peut s’empêcher de jeter un coup d’œil dans le rétroviseur, c’est The Head On The Door que j’aperçois dans le miroir. 2008 : nouvelle Curemania ?

Sinon, bien sûr, je te trouve très cruel avec les albums des années 90-00 mais il faut reconnaître que tu as un véritable don pour les formules assassines ! J’ai encore du mal à me remettre de ce que tu dis de Wild Mood Swings (un de mes albums fétiches) même si, pour moi, tourner comme un « carrousel foutraque et bancal », c’est plus une qualité qu’un défaut…

Merci encore de nous avoir fait partager tes sentiments sur cet album et sur d’autres choses encore.

Très content de t'avoir lu aussi Kotyk et je partage pleinement ton avis sur cet album que je trouve TRES BON, dans l'attente de mes espérances..
Mais je crois que j'ai aimé et que j'aimerai tous les albums de Cure (..)
Avec, certes, des titres que j'écoute moins au début ou que j'aime moins mais bon, dans l'ensemble ..........

Sur ce, j'm'va l'écouter tiens
écouter oui mais fort

imagho a écrit:

J’ai encore du mal à me remettre de ce que tu dis de Wild Mood Swings (un de mes albums fétiches) même si, pour moi, tourner comme un « carrousel foutraque et bancal », c’est plus une qualité qu’un défaut…

Mais tout à fait, cher Imagho ! Moi aussi, je trouve cette expression plutôt positive. Ce qu'il y a de négatif, c'est la deuxième partie de ma proposition : "dépourvu d'inspiration". Encore maintenant, je n'arrive pas à comprendre comment Robert a pu laisser sortir des chansons aussi mornes que Trap, Numb, Round & Round & Round ou This Is A Lie. Qu'il les ait enregistrées, soit, mais pour moi, elles n'auraient jamais dû passer le cap des demos... C'est en ce sens que je parle d'absence d'inspiration.

Sinon, en dehors de ces 4 morceaux, qui pour moi sont clairement de trop, je trouve le reste tout à fait honorable. Beaucoup de gens détestent Return et Strange Attraction, pas moi, je les trouve agréables et originales.

Selon moi, Wild Mood Swings a deux qualités importantes : d'abord, même si ce n'est pas le seul, ses morceaux d'ouverture et de cloture, absolument superbes tous les deux. Et puis, et là, je trouve que c'est suffisamment rare chez Cure pour être signalé, la qualité et l'originalité de ses singles. The 13th, Mint Car et Gone ! sont peu connues du grand public pour des singles, mais elle réussissent un magnifique compromis entre la qualité mélodique et le grain de folie. Qui plus est, les 3 vidéos sont vraiment drôles et bien foutues, elles ont contibué à me rendre ces chansons extrêmement sympathiques...

En tout cas, une chose est certaine, si je devais défendre un album des années 90, ce serait Wild Mood Swings, et surtout pas Wish !

imagho a écrit:

La grande réussite de 4 : 13 Dream c’est de parvenir, malgré sa grande diversité, à conserver une cohérence tout aussi grande. Bloodflowers, dernier album homogène de Cure, pouvait être vu comme une réplique (comme on parle de réplique pour les tremblements de terre) de Disintegration, ce qui n’est pas du tout le cas de 4 : 13 Dream. Underneath the Stars et Out of this World partiraient du même point mais dans des directions diamétralement opposées.

Excellente remarque, que je m'étais également faite implicitement, mais que j'avais oublié d'évoquer dans ma review. Enfin bon, elle était déjà bien assez longue, point trop n'en faut ! C'est vrai qu'il y a encore beaucoup à dire sur 4 : 13 Dream. On en loin d'avoir fini de l'explorer.

J'attends maintenant d'entendre ce que ça va donner en live, car je n'ai pas entendu Rome (trop long à télécharger). Je ne suis absolument pas inquiet à ce propos, car ces morceaux me semblent parfaitement taillés pour la scène...

Quel plaisir de vous lire !!
C'est tellement beau que je vous ai imprimé !
Merci d'être si bien comprise

Gallup a écrit:

Quel plaisir de vous lire !!
C'est tellement beau que je vous ai imprimé !
Merci d'être si bien comprise

NON PAS PLAISIR!!!! m'enerve Le Kotyk a dire du mal de WISH.... ... J'ADOOOÔRE cet album!.. c'est beau c'est homogene, y une unité dans le son.. et Môssieur Ô'Donnell ne nous les gonflait pas avec ses claviers pompeux!!
Bon, c'est pas HS ca?? J'arrete et je sors!!
Mais 4:13 Dream c'est bien.. il est plus la le clavieriste..

columbojeff a écrit:

Gallup a écrit:

Quel plaisir de vous lire !!
C'est tellement beau que je vous ai imprimé !
Merci d'être si bien comprise

NON PAS PLAISIR!!!! m'enerve Le Kotyk a dire du mal de WISH.... ... J'ADOOOÔRE cet album!.. c'est beau c'est homogene, y une unité dans le son.. et Môssieur Ô'Donnell ne nous les gonflait pas avec ses claviers pompeux!!
Bon, c'est pas HS ca?? J'arrete et je sors!!
Mais 4:13 Dream c'est bien.. il est plus la le clavieriste..

Je sais qu'il y a parmi vous de nombreux défenseurs de Wish. Désolé, Jeff, je suis un incorrigible provocateur à la manque. Comme disait Renaud (bien avant qu'il ne retourne sa veste) : "Faisez-en, vous, des chansons !"

Je dis du mal, mais ça reste à des années-lumières de toute création dont je me montrerais capable, et très au-dessus de beaucoup de choses qui se faisaient à l'époque (pas tout quand même ; à l'époque, il y avait le In Utero de Nirvana, le Nowhere de Ride et surtout l'inégalable Loveless de My Bloody Valentine).

Sinon, je trouve également injuste que Roger ait tant de détracteurs. Sans Roger, Disintegration aurait existé, mais n'aurait évidemment pas sonné pareil. T'imagines Perry, Porl ou Lol essayer de jouer le piano de Homesick ??? Je me marre rien que d'y penser !

Pour moi, le retour de Porl nous a surtout débarrassé de Perry. J'entends par là musicalement, car je n'ai jamais aimé son style très limité, mais pas humainement car Perry était un très chouette gars qui n'avait vraiment pas la grosse tête...

Moi aussi je suis HS dans mon propre topic, non ?

Dans le test si j'étais un album de Cure ...je suis Wish

et j'assume !!!

Merci Gallup..! Quand a toi Kotyk.. .. je suis d'accord avec toi... Roger n'a servi qu'a creer Disintegration.. surtout Homesick (peut etre sa plus grande contribution a Ze Cure..?!?).. apres, meme Lol peut jouer du clavier (moi aussi.. je te fait in between days ou close to me qd tu veux.. mais tu veux pas et t'as raison)
Perry.. est un chouette type.. je l'aime bien aussi.. apres sur scene il etait excellent en second couteau.. comme à l'epoque de Wish.. mais a la place de Porl.. beaucoup trop limité.......

Kotyk qui aime l'album après avoir cru pleurer de ne plus jamais aimer de nouvelles choses chez The Cure !
Comme quoi hein ! ...

Il faut dire qu'il est excellent cet album, bien que vu que j'aime tous les album de The Cure, il n'y a rien d'étonnant à ce que j'aime le dernier opus aussi.

J'aime beaucoup Wish, chaque fois que je l'écoute je me dis waw quel album quand même ! T'es pas seul (colombo) Jeff.

Et Wild Mood Swing, je l'ai aimé dès le départ, et oui Imagho comme toi j'y tiens à cet album.
Je me souviens, au début de ma participation au forum pink, quand je disais aimer WMS, ha bon tu aimes cet album !!! Oui j'AIME cet album, comment ne pas l'aimer, il y a des chansons superbes.
J'avoue d'ailleur avoir pleuré sur Bare en version live tant elle me rempli d'émotion.

Merci à Kotyk et Imagho pour nous avoir livré votre ressenti.

J'ai tjrs du mal à comprendre ce rejet pour Wild Mood Swing... moi je l'adore aussi ! Sous Treasure j'ai les poils qui se redressent je trouve qu'il est à part et à la fois tellement Cure

Pour 4:13 dream je pense qu'il joue sur le contraste quasi certain du "supposé" futur album de Cure qui serait plus dark! moi je l'aime bien cet album il me met la pêche ! et me fait hurler sur the Scream ! gros coup de coeur quand même pour The Hungry Ghost et The reason Why

Je ne me lancerais pas dans une rewiew détaillée, je ne suis pas assez doué pour ça , d'autres le font merveilleusement bien.
Mais comme je suis nouveau, je vous dis simplement ce que j'en pense
Donc j'ai eu très peur en découvrant les premiers singles,il faut dire
que sans dénigrer le coté pop de cure que j'aime beaucoup, je préfere
leur coté plus sombre.
Donc, après mes premières craintes voilà enfin l'album, et même si ce n'est pas le côté sombre qui prime, j'adhère tout de suite!!
Déja les singles rendent beaucoup mieux sur l'album,"the only one" dans
la lignée des bonnes pop song, d'autres titres comme "switch","the real snow white"sonnent plus rock avec des guitares noisy, mon seul bémol, parfois Porl en fait un peu trop à mon goût!
Et des retours en arrière avec la géniale "sleep when i'm dead",un son à la
"the head on the door".
Et enfin le côté plus sombre avec ce chef-d'oeuvre "the scream"qui me fait
hérisser les poils à chaque écoute.
Hélas ça se termine mal pour moi car je n'aime pas du tout "it's over",
je ne retrouve pas le son cure, reconnaissable qu'il soit pop ou cold!
Donc un très bon album pour moi, même mieux que "bloodflowers"
pourtant dark avec lequel j'ai toujours eu du mal à l'écouter d'un trait.

Merci pour tes impressions.