Bloodflowers

Bloodflowers, le mal-aimé parmi les albums dark ou le ballon d'oxygène qui sauve l'après-Disintegration de la noyade ? Un peu des 2, mon commandant...

Ayant toujours eu une bonne estime pour cet album, c'est avec surprise que je me suis retrouvé hier à visionner la partie Bloodflowers de Trilogy. Pas loin d'un an que je n'y avais pas jeté un oeil, alors que la partie Porno, bien sûr, continue de tourner en boucle...

J'ai donc eu l'occasion de prêter une oreille relativement neuve à ces 9 longs morceaux. Et force est de constater que, en ce qui me concerne, Bloodflowers est HAUT LA MAIN ce que Cure a fait de mieux depuis Disintegration. C'est évidemment le style dans lequel Cure est le plus à l'aise, une sorte de cadeau pour les fans : lent, intime, confidentiel ; un évident retour à la (aux) belle(s) époque(s). C'est aussi une belle reconnaissance pour les fans de n'en avoir extrait aucun single : cet album est pour ceux qui aiment l'essence de Cure, inutile de le faire connaître en dehors de ce cercle. Démarche égoïste ? autiste ? résignée ? Sans doute un peu... Ce fut sans doute autour de cet état d'esprit que toute la période 1998 - 2002 s'articula.

Tant pis, je le prends comme il est : une collection de chansons très belles et très profondes qui cultivent une noirceur plutôt modérée et adulte et une mélancolie raisonnée.

Bloodflowers, pour moi, souffre hélas d'un handicap, ou plutôt de deux : Watching Me Fall et 39. Deux chansons à la fois trop lourdes, trop longues, peu inspirées et placées à des endroits importants de l'album. Impossible de les rater ! A elles deux, cela fait presque un tiers de la durée de l'album qui ne soutient pas la comparaison.

Dommage ! Car pour le reste, il n'y a pas grand chose à jeter, et je dirais même rien ! Les deux titres d'ouverture et de fermeture sont musicalement impeccables et émotionnellement très forts. Quant au long enchaînement mid-tempo qui va de Where The Birds Always Sing à The Loudest Sound, je le trouve à la fois très cohérent et très inspiré : les paroles fatalistes de Where The Birds, le côté accrocheur (pop mais pas trop) de Maybe Someday, le superbe solo de guitare de Last Day Of Summer, le dépouillement admirable de There Is No If, la grâce aérienne de The Loudest Sound. Un quasi-état de grâce qui se poursuit jusqu'à l'intro de 39, que je trouve aussi très réussie, et qui, hélas, s'étiole à mesure que la chanson gagne en puissance autour d'une mélodie inexistante et de paroles vraiment pas convaincantes...

Voilà, cet avis n'a pas la prétention de marcher sur les plates-bandes de l'ami Imagho, je n'ai ni l'envie ni le talent de faire des reviews aussi travaillées et réfléchies que les siennes. J'avais simplement envie de militer un peu pour la réhabilitation de ce très bel album qui, je le crois, a été un peu vite catalogué par les fans comme une tentative manquée de retour aux sources. Je pense qu'il mérite bien mieux ; réécoutez-le, en album ou sur Trilogy, et venez nous en parler !

Très bel album que ce Bloodflowers, un vrai plaisir pour mes oreilles délicates (mis à part, peut être, "Watching me fall" pour sa longueur -mais elle déchire en live hein et "Where the birds always sings" pour ses lyrics un peu trop "cliché" à mon goût).

Mais dans l'ensemble je l'ai beaucoup (trop ?) écouté... Ce n'est donc clairement pas le premier qui me vient à l'esprit quand j'ai envie d'écouter un album studio de The Cure. Et loin de moi l'idée de lancer une polémique à 2 centimes d'euro mais il a beaucoup plus tourné dans ma platine que le dernier album éponyme...

J'aime aussi beaucoup Bloodflowers... C'est vrai qu'il a la place un peu ingrate d'"outsider" dans la discographie de Cure, et c'est bien dommage.
A vouloir l'élever au rang mythique trilogyesque (joli néomogisme, au passage) -Porno-Disintegration-Bloodflowers que Robert a toujours voulu nous caser a la place de la trilogie non officielle Seventeen-Faith-Porno- il a, je pense, fait une mauvaise démarche promo...

Bloodflowers, je l'aime car il est trés dense (comme un bon rouge) mais en même temps parsemé d'envolées et de légeretés vraiment agréable (comme un bon champagne). (mais qu'est ce que je raconte, bon sang)

Je regrette juste watching me fall, qui n'est pas la PIRE chanson de Cure (entendons nous bien) mais qui rend le tout un peu indigeste. Je regrette aussi (mais ca c'est autre chose) le packaging absolument désastreux de l'album.. Je regrette une troisieme chose (hé ben finalement quand je cherche bien, je peux etre super chiante, dis donc !) c'est que Maybe Someday, aurait pu etre un single parfait si la distribution avait été un peu moins frileuse.

Je pense a "the last day of summer" et je me dis que cet album est vraiment fait pour être écouté a cette perdiode de l'année, en fin de soirée, quand le soleil tarde a se coucher et que la chaleur est encore la... On sent que les beaux jours et la saison tirent a leur fin, et c'est une période qui pour moi a toujours eveillé un profond sentiment de nostalgie trés puissant et un peu inexplicable... C'est donc avec un bohneur masochiste que je me met cet album vers la mi septembre, avant d'enchainer mon automne avec Disintegration....

Il est difficile de dire si la démarche promo autour de ce rapprochement avec Disintegration et Pornography vient directement de Robert lui-même. On a pu entendre des propos sarcastiques à ce sujet venant de lui aussi, comme si résigné, il a essayé de "vendre" cet album que même son propre label ne soutenait pas vraiment (artistiquement parlant, mais cela veut tout dire...). Trouver un "plan média" pour un album qui ne comportait pas de singles. Ce paradoxe est plutôt étonnant. Ce qui est sûr c'est que l'idée fera son chemin en fin de compte pour le dvd Trilogy.

L'album en lui même est plutôt respectable et marquait une petite renaissance après un Wild Mood Swing trop disparate, trop déroutant d'allégresse réelle et de tristesse feinte. Avec Bloodflowers, the Cure ne fait plus dans l'entertainment. Robert Smith fut à nouveau obsédé par un album, laissant finalement très peu de place aux autres dans la conception des morceaux.

Out of this World, un mélange d'acoustique, de piano et de voix murmurée, est un titre très important car il a fait basculer la vision du disque (à l'origine il devait être électro dark : Possession/Coming Up). En tout cas, la chanson ouvre merveilleusement ce crû 2000 (pour continuer dans les métaphores de Fist ).

Watching Me Fall est aussi un excellent titre. Seulement il aurait dû conclure le disque à la place de Bloodflowers comme prévu à l'époque des démos de l'album. WMF donne vraiment dans le "vieux Cure" par ses guitares bruitistes et amères, qui donnent presque la nausée, cette attitude d'antant du "pas de compromis". Le chant est comme aussi teinté d'une certaine ivresse qui répond à l'écho du thème de la chanson. Ce titre est une grande réussite ! Une chute sans fin... (essayez de changer l'ordre des titres en le mettant en dernier...et en omettant 39 et Bloodflowers).

A noter l'incursion de la philosophie dans les paroles de Cure avec Where The Birds Always Sing. On se rend compte que l'apanage de Bloodflowers réside dans la fuite du temps, comme le montre The Last Day Of Summer et des allusions sur d'autres titres. Les titres restants sont musicalement aboutis sans être des chefs d'oeuvres en soi, mais 39 avec ses paroles dont Robert semblait fier (un titre sur l'aveu à peine masqué de l'inspiration qui ne vient plus avec l'âge) devient insipide au bout de trois minutes. Bloodflowers, titre-testament, joue avec l'image de la fin du groupe (une fois de plus après Maybe Someday) et de ce qui restera, mais se complait sans doute trop dans une certaine auto-adulation.

L'album souffre d'un autre symptome : celui même de son concept. La plupart des titres furent écrits dans l'idée de la "fin définitive du groupe" et tiraient leur intensité de ce fait. Passé ce cap, il perd beaucoup de son "potentiel émotif" en le réécoutant aujourd'hui. Reste certaines chansons qui sont effectivement meilleures que tout Wild Mood Swing ou Wrong Number.

Le set Bloodflowers du dvd Trilogy est la partie la plus intéressante du concert émotionnellement parlant. Toujours pour les raisons de la "fin" et d'interprétation. C'était bien le même line-up qui a enregistré l'album et donc sonnait à son meilleur niveau et c'est aussi le seul moment où l'on voit Robert Smith au bord des larmes.

Et merci Kotyk pour le sujet...

Kotyk a écrit:

Bloodflowers, le mal-aimé parmi les albums dark ou le ballon d'oxygène qui sauve l'après-Disintegration de la noyade ? Un peu des 2, mon commandant...

Ayant toujours eu une bonne estime pour cet album, c'est avec surprise que je me suis retrouvé hier à visionner la partie Bloodflowers de Trilogy. Pas loin d'un an que je n'y avais pas jeté un oeil, alors que la partie Porno, bien sûr, continue de tourner en boucle...

J'ai donc eu l'occasion de prêter une oreille relativement neuve à ces 9 longs morceaux. Et force est de constater que, en ce qui me concerne, Bloodflowers est HAUT LA MAIN ce que Cure a fait de mieux depuis Disintegration. C'est évidemment le style dans lequel Cure est le plus à l'aise, une sorte de cadeau pour les fans : lent, intime, confidentiel ; un évident retour à la (aux) belle(s) époque(s). C'est aussi une belle reconnaissance pour les fans de n'en avoir extrait aucun single : cet album est pour ceux qui aiment l'essence de Cure, inutile de le faire connaître en dehors de ce cercle. Démarche égoïste ? autiste ? résignée ? Sans doute un peu... Ce fut sans doute autour de cet état d'esprit que toute la période 1998 - 2002 s'articula.

Tant pis, je le prends comme il est : une collection de chansons très belles et très profondes qui cultivent une noirceur plutôt modérée et adulte et une mélancolie raisonnée.

Bloodflowers, pour moi, souffre hélas d'un handicap, ou plutôt de deux : Watching Me Fall et 39. Deux chansons à la fois trop lourdes, trop longues, peu inspirées et placées à des endroits importants de l'album. Impossible de les rater ! A elles deux, cela fait presque un tiers de la durée de l'album qui ne soutient pas la comparaison.

Dommage ! Car pour le reste, il n'y a pas grand chose à jeter, et je dirais même rien ! Les deux titres d'ouverture et de fermeture sont musicalement impeccables et émotionnellement très forts. Quant au long enchaînement mid-tempo qui va de Where The Birds Always Sing à The Loudest Sound, je le trouve à la fois très cohérent et très inspiré : les paroles fatalistes de Where The Birds, le côté accrocheur (pop mais pas trop) de Maybe Someday, le superbe solo de guitare de Last Day Of Summer, le dépouillement admirable de There Is No If, la grâce aérienne de The Loudest Sound. Un quasi-état de grâce qui se poursuit jusqu'à l'intro de 39, que je trouve aussi très réussie, et qui, hélas, s'étiole à mesure que la chanson gagne en puissance autour d'une mélodie inexistante et de paroles vraiment pas convaincantes...

Voilà, cet avis n'a pas la prétention de marcher sur les plates-bandes de l'ami Imagho, je n'ai ni l'envie ni le talent de faire des reviews aussi travaillées et réfléchies que les siennes. J'avais simplement envie de militer un peu pour la réhabilitation de ce très bel album qui, je le crois, a été un peu vite catalogué par les fans comme une tentative manquée de retour aux sources. Je pense qu'il mérite bien mieux ; réécoutez-le, en album ou sur Trilogy, et venez nous en parler !

J'adhère complètement

Descent a écrit:

Et merci Kotyk pour le sujet...

Toujours avec grand plaisir... Et puis, il ne tient qu'à toi d'en ouvrir d'autres...

J'aime bien vos métaphores sur le vin, les enfants, je les trouve très justes. On pourrait même ajouter que Bloodflowers se boit bien chambré, et je vous parie qu'il se bonifiera avec l'âge !

je me cuite régulièrement au Bloodflowers.

philou a écrit:

je me cuite régulièrement au Bloodflowers.

Et moi, grâce à Kotyk, je viens d'en prendre une nouvelle gorgée


Je me souviens que j’avais été un peu déçu à sa sortie. Je trouvais qu’il se tournait trop ouvertement vers le passé. Et puis je me suis vite rendu compte que je l’avais mal écouté et aujourd’hui encore j’ai l’impression que je ne lui ai toujours pas prêté suffisamment d’attention.

Comme Descent, je pense que le choix d’Out Of This World pour ouvrir le disque a été très important. Au-delà de l’influence que cela a eu sur la perception qu’en ont eu les critiques de l’époque, c’est quelque chose qui reste très fort d’avoir placé en ouverture de Bloodflowers un morceau qui aurait pu en être sa conclusion. Avec lui, l’album est enveloppé d’une atmosphère de « fin du monde » dès son commencement.

Pour moi Out Of This World est directement relié à Disintegration et, pour ma part, j’aime bien l’idée de créer un lien qui va de Pornography à Bloodflowers en passant par le dernier opus des années 80. Il y a une sorte de jeu avec l’histoire de Cure, quelque chose qui présente un point de vue différent, une sorte de recul, un peu provocant peut-être vis-à-vis de l’immuable trilogie glacée.

Sinon, comme Kotyk et Descent, j’ai un peu de mal avec 39, même si l’avoir écoutée en live m’a permis de l’apprécier plus. Quant à Watching Me Fall, Descent a parlé de son lien avec le passé et on peut aussi dire que cette chanson annonce en partie ce que sera le futur The Cure. Une chanson qui joue avec l’idée de durée ainsi qu’avec le thème de la chute, récurrents chez Cure. (au passage, merci au Clan de m'avoir fait découvrir le très bon remix "underlog" (dog ?) des Lost Mixes).

Sinon encore, j’aime beaucoup la grâce de There is no if… (et ses trois points de suspension), la beauté classique de The Last Day Of Summer, la force de fascination de The Loudest Sound ainsi que le chant de Bloodflowers. Enfin Maybe Someday, par son thème, me touche plus particulièrement et elle pourrait indiquer une des sources de cet album.

D'accord pour dire que c'est ce qu'ils ont fait de meilleur après Disin. Pas de problème la dessus. Moi j'aime beaucoup Bloodflowers, pour les sonorités un peu vaporeuses, les nappes de guitares qui s'entremêlent, mais là où ça coince pour moi, c'est que tout ça devient presque lourd à certains moments. Certes l'album a une grande homogénéité, aucun doute là dessus, mais je pense que Watching Me Fall par exemple, qui commence superbement, aurait eu tout à gagner si elle avait été moins longue (11 minutes, c'était pas nécessaire). Et surtout ce qui me chagrine un peu sur cet album, mais j'ai déjà du le dire souvent, c'est les textes qui s'empâtent, les phrases trop longues, au sens trop évident, qui se répètent encore et encore, enfin pour moi au niveau des textes on a perdu une partie de la magie, on est bien loin des Seventeen Seconds et autres All Cats Are Grey avec leurs trois lignes de texte, mais qui en trois lignes ouvrent sur plein de significations différentes, alors que sur Bloodflowers on a un peu ce sentiment qu'on nous en rajoute toujours une couche pour être sur qu'on a bien compris. Pour moi c'est le gros bémol de l'album, mais bon, ça reste un album tout à fait agréable à écouter, les mélodies sont belles, l'ambiance est féérique, je pense effectivement que c'est le meilleur après Disintegration, quoi que j'aime bien Wish aussi moi!

Après lecture des paroles j'ai bien aimé Watching Me Fall


En gros, c'est l'histoire de Robert qui va voir une pute à Bankok (ou Tokyo)



Très poétique en effet, comme il le dit



C'est bien de son âge de fantasmer sur ce genre de choses
c'est pourquoi je trouve cet album bien à sa place
et personnel.






Le solo de Perry sur Trilogy m'a bien plu aussi (comme s'il allait éjaculer sur le publique)
(un peu comme celui de It used to be me)



mais plus sérieusement


Bloodflowers c'est le premier album de Cure que j'ai acheté.


Je me souviens des premières fois où j'ai écouté Out Of This World et The Last Day Of Summer

les deux morceaux qui m'avaient marqué


Ils me donnaient vraiment l'impression du printemps florissant,


Lumineux et calme


c'est le souvenir de cet époque où il est sorti.




Aujourd'hui ce n'est plus tout à fait pareil.






Pour moi l'album du printemps c'est Four-Calendar Café des Cocteau Twins

Bloodflowers...

je suis à peu prés d'accord avec tout ce que tu as dit Kotyk... à quelques différences prés...

de façon générale, Bloodflowers est un album que j'aime... bien sûr il souffre de la comparaison avec d'autres albums, mais si on s'efforce de ne pas faire de comparaison, l'album est plutôt homogène dans l'ambiance, et porte quelques morceaux vraiment trés bons...

les seuls gros mauvais points sont pour moi 39, et Maybe Someday... Watching Me Fall est un bon morceau à mon sens, malgré sa longueur...

Pour ma part ,c'est moins difficile ! J'ai une relation avec THE CURE très simple !
Je prends tout ce qui vient comme un présent et une nouvelle page de mon histoire avec le groupe...
Loin de moi l'envie de faire des comparaisons entre différentes oeuvres pûisqu'il n'y a aucun interet !
Alors bien-sur ,il serait hypocrite de dire d'aimer tout..mais ce "BLOODFLOWERS" fait sincèrement partie de mes 5 albums préférés.
Je le préfère et de très très loin à "THE CURE" par exemple !
Il se compose de titres longs et mélodieux comme je les aime ! (mon opus préféré est "KISS ME")

calimerochris a écrit:

Pour ma part ,c'est moins difficile ! J'ai une relation avec THE CURE très simple !
Je prends tout ce qui vient comme un présent et une nouvelle page de mon histoire avec le groupe...
Loin de moi l'envie de faire des comparaisons entre différentes oeuvres pûisqu'il n'y a aucun interet !
Alors bien-sur ,il serait hypocrite de dire d'aimer tout..mais ce "BLOODFLOWERS" fait sincèrement partie de mes 5 albums préférés.
Je le préfère et de très très loin à "THE CURE" par exemple !
Il se compose de titres longs et mélodieux comme je les aime ! (mon opus préféré est "KISS ME")

tiens c'est intéressant d'avoir ce genre de post! on a peu près le même âge, et mon rapport est totalement différent!

de façon générale, je ne ressens plus ce que j'ai pu ressentir avec des vieux morceaux... pour autant, l'album Bloodflowers, même si il n'est pas dans mon top5 est un album que j'apprécie vraiment!

Ben ,faut dire que j'ai commencé à apprécier CURE avec l'album "KISS ME" ,meme si je connaissais avant... Donc ce n'est que bien plus tard que j'ai découvert la disco sombre et tant appréciée des pure-fans !!!
C'est vrai que j'suis po difficile et que j'adore les pop songs à la con ,donc ça aide !

ouais je vois! j'ai vraiment écouté à fond The Cure avec les albums Show, Wish et Pornography... je connaissais de trés loin et je me souviens que Open m'a bouleversé...

on a pas eu du tout la même approche en fait c'est marrant!